Résultat de votre recherche : "Tumeurs des tissus lymphatiques et hématopoïétiques"

Les JAK kinases comme cibles dans les hémopathies malignes

Les JAK kinases comme cibles dans les hémopathies malignes

[1. Institut de Duve, UCL, Bruxelles; 2. Ludwig Institute for Cancer Research, Bruxelles; 3. Service d’Hématologie, Clin. Univ. St-Luc, UCL, Bruxelles]   L’activation constitutive de la voie JAK-STAT est observée dans la majorité des syndromes myéloprolifératifs ainsi que dans une proportion significative d’autres néoplasmes hématologiques. Les altérations génétiques sous-jacentes sont de nature hétérogène (mutations ponctuelles, surexpression, rares translocations) et peuvent affecter les divers composants de la voie (récepteur, JAK, STAT, régulateurs négatifs), engendrant une multitude de mécanismes d’activation de la voie. D’un point de vue thérapeutique, cette complexité peut être surmontée par l’exploitation du nombre limité de protéines JAK kinases (JAK1, 2, 3 et TYK2). Les inhibiteurs de JAK sont actuellement utilisés dans le traitement de certains syndromes myéloprolifératifs et sont engagés dans des essais cliniques afin d’élargir leur spectre d’indications. Néanmoins, étant donné le rôle interconnecté des différents membres de la famille des JAK au sein de l’hématopoïèse et l’immunité, le manque de sélectivité de ces inhibiteurs limite fortement leur fenêtre thérapeutique. C’est pourquoi de nouvelles stratégies sont en cours d’investigation. La combinaison synergique d’inhibiteurs de JAK avec d’autres molécules ciblant des effecteurs en aval est une alternative thérapeutique prometteuse.   Published ahead of print.

L’IRM du corps entier en cas de myélome multiple

L’IRM du corps entier en cas de myélome multiple

[1. Médecin spécialiste en formation, UGent ; Radiologie, UZ Gent. 2. Radiologie, UZ Gent]   En dépit de sa très faible sensibilité en termes de détection des lésions ostéolytiques, la radiographie conventionnelle est toujours utilisée pour explorer le squelette des patients atteints d’un myélome multiple (MM). À l’heure actuelle, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue néanmoins la technique la plus efficace pour la détection des anomalies de la moelle osseuse. Le nombre de lésions observées dans le cadre d’une IRM du corps entier (IRM CE) est positivement corrélé avec le taux de survie. C’est pourquoi le système de classification de Durie et Salmon inclut désormais un examen IRM. Cette méthode d’exploration anatomique de la moelle osseuse est très sensible mais présente néanmoins quelques limites, principalement en cas d’infiltration diffuse de la moelle osseuse. Dans ce cas, il peut s’avérer utile de combiner une IRM conventionnelle avec des techniques fonctionnelles telles qu’une IRM dynamique de contraste (IRM DCE), permettant d’évaluer la vascularisation, et une IRM de diffusion (IRM DWI), permettant d’évaluer la cellularité. Combiner ces trois techniques d’IRM (IRM conventionnelle, DCE et DWI) permet d’observer, en un seul examen, différents aspects de l’infiltration tumorale de la moelle osseuse, à savoir l’étendue, la vascularisation et la cellularité. Ces informations sont importantes pour pouvoir poser le diagnostic de MM, mais aussi pour le suivi et le pronostic des patients. Les résultats préliminaires de recherches en cours plaident également en faveur d’une application potentielle de ces trois techniques pour l’évaluation de la progression d’une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) ou d’un myélome indolent (SMM) vers un MM.   Published ahead of print.