La chimiothérapie adjuvante à base de témozolomide offre un bénéfice en survie significatif chez les patients souffrant d’un gliome anaplasique nouvellement diagnostiqué. C’est ce que suggèrent les résultats d’une analyse intermédiaire de l’étude CATNON, publiés dans The Lancet.
Chez des patients âgés atteints d’un glioblastome, l’ajout de témozolomide à une radiothérapie brève permet d’allonger la survie, par rapport à la seule radiothérapie brève. James Perry et al. ont publié les résultats d’une étude randomisée dans le New England Journal of Medicine.
L’œdème péri-lésionnel des métastases cérébrales de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC, non-small cell lung cancer) serait prédictif de la réponse à la radio-chirurgie.
Dans le New England Journal of Medicine, Christine Brown et ses collaborateurs relatent le cas d’un patient souffrant de glioblastomes multifocaux, qui a réagi positivement à un traitement par lymphocytes T modifiés exprimant un récepteur antigénique chimérique (CAR T-cells). Les chercheurs ont constaté une régression de toutes les tumeurs intracrâniennes et spinales, sans effets toxiques.
La combinaison de radiothérapie et de chimiothérapie entraîne une meilleure survie sans progression que la radiothérapie seule chez des patients souffrant d’un gliome de bas grade (grade 2) âgés soit de plus de 40 ans, soit de moins de 40 ans mais ayant alors subi une résection tumorale subtotale. C’est ce que Jan Buckner et ses collègues ont écrit dans The New England Journal of Medicine.
Deux publications, parues dans le New England Journal of Medicine, s’intéressent à la classification des gliomes sur la base des caractéristiques ADN de la tumeur. Parmi les anomalies génétiques importantes, citons entre autres les mutations du promoteur de TERT, les mutations des gènes IDH, la codélétion 1p/19q et les altérations du gène TP53.
Onco-Hemato Vol. 19 N° 1
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